Les témoignages

Pour mieux comprendre l’intérêt du réseau CO-D’ÈVE, voici quelques témoignages recueillis parmi les participantes des groupes…

 

« J’ai trouvé un espace de parole et de bienveillance incroyable, qui est rare aujourd’hui, parce qu’on est toujours prises par le temps. Là, on se l’accorde, ce temps, et en plus il est structuré. Et en même temps, à l’intérieur de cette structure, je sens beaucoup de souplesse (…) Le CO-D’ÈVE a structuré notre générosité. On s’écoute vraiment, on se parle vraiment, il y a un vrai plan d’action au bout. »

(Céline, 32 ans, consultante – Nantes, 44)

 

« Moi, je suis arrivée là en faisant confiance à l’une de mes connaissances. Je ne savais pas où j’allais mais je n’ai pas réfléchi plus que ça. En arrivant, j’ai vu que j’étais assez différente des autres en termes d’âge et de situation de famille. À la deuxième séance, je me suis même demandé ce que je faisais là ! En fait, je monte mon entreprise et ce n’est pas simple pour moi. J’ai continué quand même, parce que le CO-D’ÈVE participe d’un mouvement libératoire qui remet plein de choses en place. Ça m’aide à résoudre mes problèmes professionnels, à gérer le quotidien. Savoir comment les autres ont agi dans une situation semblable, et échanger nos petits trucs, c’est assez précieux, pour moi. »

(Catherine, 57 ans, conseillère en image – Nantes, 44)

 

« Le fait qu’on soit entre femmes, c’est fondamental. Déjà parce qu’on pouvait évoquer tous les sujets, tous azimuts, en utilisant une problématique professionnelle ou plus personnelle. Aussi parce que je me pose beaucoup de questions sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans la vie sociale, et que je me rends compte que les unes et les autres s’expriment de façon spécifique, avec des particularités. Je n’aurais pas dit les mêmes choses dans un groupe mixte, parce qu’on projette forcément des choses. Là, j’ai ressenti de la sororité comme à aucun moment dans ma vie. Je ne me souviens pas de moments où j’aie pu parler de choses profondes, un peu philosophiques, entre femmes, en sentant qu’il y a un lien parce qu’on se reconnaît sur les problématiques abordées. Un groupe mixte, ce serait intéressant également, mais pas aussi profond. »

(Monique, 38 ans, webmaster – Rezé, 44)

 

« Sur une question qui me semblait anodine, les échanges que nous avons eus me font penser que le concept est génial ! Jamais tu ne vas aussi loin dans ta réflexion. Tu ne te poses jamais autant de questions toute seule. Tu peux aller loin, mais là tu vas encore plus loin… »

(Maëva, 28 ans, serveuse – La Baule, 44)

 

« Le groupe, pour moi, ce n’est pas quelque chose d’évident. Soit j’en fais trop, soit je me cache. Et puis je trouve que la bêtise peut facilement l’emporter. Ici, j’ai trouvé des gens sympathiques. Le fait que ce soit un groupe réservé aux femmes, j’aime autant : il y a une forme d’intimité et c’est agréable. Cela me permet de me dévoiler. Dans ma famille, je n’ai pas bénéficié de la bienveillance des femmes ; au CO-D’ÈVE, c’est un lieu où je répare ça aussi. Et j’ai envie de continuer… »

(Ambre, 35 ans, architecte – Angers, 49)

 

« L’association d’un bilan de compétences et de la pratique du co-développement a débouché mon univers. Il fallait que je trouve une voie de sortie et cela a été une opportunité pour m’autoriser à m’ouvrir des portes. J’ai trouvé, dans mon groupe, par l’échantillon des profils représentés, une véritable stimulation que je n’avais plus du tout dans mon entourage professionnel ni amical. Écouter d’autres façons de penser et de faire, c’est hyper-stimulant ! »

(Myrtille, 36 ans, orthophoniste – Orvault, 44)