12/01/2019 – Les plus jeunes CO-D’ÈVEuses
Six filles de huit à dix ans ont testé le co-développement ce samedi 12 janvier 2019 à Nantes (44)… Une expérimentation qui aura des suites !
Parfois, des mamans CO-D’ÈVEuses se rencontrent et font germer des idées-folles… C’est ainsi que Lison et Maé-Jeanne (huit ans), Lisa et Reine (neuf ans), Anne-Gaëlle et Félicie (10 ans) ont sacrifié leur grasse matinée au profit d’une séance-découverte de co-développement. Elles partageaient un vrai enthousiasme avant même de se connaître : « Ah, super, on va pouvoir critiquer ! », se réjouissait l’une, tandis qu’une autre soulignait : « Si j’ai bien compris, on va dire des choses importantes mais les autres ne vont pas les répéter ! ».
La même méthode pour les jeunes et les adultes
Dès leur arrivée, les filles semblent touchées de recevoir un badge et un carnet de notes « comme les adultes ». Après quelques instants bien légitimes de réserve, une galette-des-reines délie les langues. À l’instar de leurs aînées, les demoiselles sont venues avec chacune un projet ou une problématique à faire avancer. Une fois sélectionné le sujet du jour, elles enchaîneront les six étapes principales d’une première séance de co-développement « à la française ». « C’est très dur d’attendre pour proposer mes solutions, mais y a plus d’idées que toute seule… », constate l’une des miss. Mais pour soutenir l’attention, rien de tel qu’un bonbon à chaque étape !
Deux heures et quart plus tard, elles ressortiront de la salle de formation ravies… « D’habitude, les travaux de groupe à l’école, ça ne marche pas aussi bien… », constate une grande. Une autre enchérit : « Ben oui, ailleurs, c’est plus compliqué d’être d’accord, je trouve… ». Une cadette ajoute : « C’est très bien parce qu’on peut tout se dire : avec des garçons, ils se moqueraient ». Et sa nouvelle copine de compléter : « Avec que des filles, on se comprend mieux parce qu’on est toutes un peu la même chose… ».
Parler librement entre filles
Pendant ce temps-là, les mères prenaient un café dans la pièce d’à-côté. C’est avec quelques heures de différé qu’elles comprendront mieux les motifs de satisfaction de leurs gamines : « Je biche : ma fille dit à qui veut l’entendre que c’était super ce matin, d’avoir un espace pour parler librement de ses problèmes sans jugement, et de voir que les autres se posent les mêmes questions… ». Une autre relève ce qui s’exprime spontanément lors de l’apéritif du soir : « Je ne vous ai pas raconté ce que j’ai vécu ce matin. C’était génial ! (…) On se parlait, et on était toutes d’accord… ».
D’autres parents se feront envoyer sur les roses en demandant s’il y a quelque chose que leur progéniture a moins apprécié dans cette expérience : « Oh oui ! Toutes tes questions quand je suis sortie de la séance… ». Les demoiselles se sont bien emparées des règles du jeu, et sont déjà tellement accrochées qu’elles ont réclamé une seconde séance programmée le 2 février 2019…